24 mars Écoles fransaskoises Foire du Patrimoine à Mgr de Laval Les élèves de la 4ème à la 7ème année de l'École Monseigneur de Laval ont tenu leur Foire du...
Immigration L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs
Une visite au village sous la canicule Au nom de l'eau Lors de mon séjour au village en Côte d’Ivoire, au mois de février, il m’a été donné de voir,...
Guy Michaud promet un « maudit bon show » À toi pour toujours ta Marie-Lou de Michel Tremblay à Regina REGINA - Rencontre avec le metteur en scène Guy Michaud
Le directeur du Collège, Francis Kasongo, dresse un bilan positif Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger La mission de recrutement international ciblait l’Afrique francophone de l’Ouest avec pour objectif essentiel, faire de la promotion...
Jessie Guraliuck de la Cité universitaire parmi les cinq gagnants au Canada Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D" Jessie Guraliuck, étudiante au Bac en éducation à la Cité universitaire francophone de l'Université...
5 novembre 2021 Frédéric Frédéric Dupré 13091 Société, Chroniques, L'Apostrophe Les symptômes post-pandémie: séparer le bon grain de l’ivraie Grains Crédit : Avinash Kumar / Unsplash L’humanité a été profondément ébranlée par la pandémie. Tel un « saut quantique », elle nous a tous propulsés dans un nouveau paradigme, éclatant au passage les fondations de nos vies en morceaux. La pandémie n’a pas complètement changé le monde, mais elle a modifié notre rapport à ce dernier. Elle a remis en question notre sens de notre liberté personnelle et de notre responsabilité collective. Certes, les lois de la physique n’ont pas changé, mais notre perception et notre relation avec ces lois ont évolué. Ce sont lors de situations de crise que les valeurs des gens se révèlent. Celles-ci sont fondées sur des croyances, connaissances et expériences. La pandémie a certainement été ce révélateur amenant des communautés, des amis et même des familles à mettre à nu leur vision du monde et des moyens pour répondre à cette crise de santé publique. Le débat est sain et la pensée critique tout autant. Toutefois, les sources d’information sur lesquelles se basent ces débats constituent un risque pour les profanes de la science que nous sommes. Rares sont ceux qui peuvent comprendre les virus, la fabrication des vaccins ou encore les facteurs épidémiologiques favorisant l’émergence d’une pandémie meurtrière. L’univers de l’information dans lequel nous vivons aujourd’hui, où chacun peut faire ses propres « recherches » sur l’internet, a permis à certains d’insuffler des doutes dans la science actuelle et de proposer des théories non scientifiques pour expliquer l’origine et le traitement de ce virus. Comme nous l’avons tous vu, les « spécialistes de la pandémie » pullulaient sur les réseaux sociaux, blogues et réseaux d’amis pour nous expliquer la « vérité ». Du même coup, des scénarios machiavéliques se sont infiltrés dans les croyances populaires, présentant les mesures de santé publique comme un coup autoritaire des gouvernements pour contrôler nos vies. Certaines « croyances » ne permettent aucun dialogue critique quand même les faits les plus élémentaires ne sont pas considérés comme valables. Il a donc été très difficile de faire changer d’idée ceux et celles qui ont trouvé une « vérité » qui ne correspondait pas au discours scientifique dominant. Ces « savoirs » sont malheureusement devenus le nouveau virus contre lequel aucun vaccin ne semble exister. Sinon, la loi de la sélection naturelle… Dans cet univers où savoirs et croyances s’entremêlent, séparer le vrai du faux n’est pas une entreprise facile pour tous. Cette pandémie a mis en lumière l’importance de nos sources d’informations et le fait que, malheureusement, certains ont préféré croire que l’ivraie était le bon grain. Balises Les symptômes post-pandémie Partager Imprimer