10 mars Théâtre La Troupe du Jour fait revivre le classique de Michel Tremblay Les Belles-Soeurs à Saskatoon Des salles pleines : le succès de ce choix de texte pour une production communautaire s’est annoncé dès la...
Message du coordonnateur de la Campagne de levée de fonds 2015 de l’Eau vive La lumière au bout du tunnel Quand on entre dans un tunnel, tout semble sombre, et on se demande si l'on va pouvoir en sortir sans trop de peines et de misères.
Carnaval d’hiver de Gravelbourg : une bien belle journée C’est au cœur de la Journée de la famille que s’est déroulé le Carnaval d’hiver au Centre culturel Maillard de Gravelbourg, le...
Adèle Boisjoli, femme et artiste de chez nous! À 92 ans Adèle Boisjoli a quitté sa communauté de Ponteix pour Swift Current. Annette Labelle rend hommage...
La Saskatchewan est officiellement en campagne électorale. SASKATOON - La Saskatchewan est officiellement en campagne électorale. Le premier ministre Brad Wall a écrit sur Twitter qu'il avait...
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 38856 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer