10 mars Théâtre La Troupe du Jour fait revivre le classique de Michel Tremblay Les Belles-Soeurs à Saskatoon Des salles pleines : le succès de ce choix de texte pour une production communautaire s’est annoncé dès la...
Message du coordonnateur de la Campagne de levée de fonds 2015 de l’Eau vive La lumière au bout du tunnel Quand on entre dans un tunnel, tout semble sombre, et on se demande si l'on va pouvoir en sortir sans trop de peines et de misères.
Carnaval d’hiver de Gravelbourg : une bien belle journée C’est au cœur de la Journée de la famille que s’est déroulé le Carnaval d’hiver au Centre culturel Maillard de Gravelbourg, le...
Adèle Boisjoli, femme et artiste de chez nous! À 92 ans Adèle Boisjoli a quitté sa communauté de Ponteix pour Swift Current. Annette Labelle rend hommage...
La Saskatchewan est officiellement en campagne électorale. SASKATOON - La Saskatchewan est officiellement en campagne électorale. Le premier ministre Brad Wall a écrit sur Twitter qu'il avait...
17 février 2020 AJEFS 29398 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer