Prince Albert 11 novembre 2015 La bibliothèque municipale de Prince Albert poursuit son ouverture francophone Pour la deuxième année consécutive, la bibliothèque municipale John M. Cuelenaere s’associe aux activités francophones proposées par la Société canadienne-française de Prince Albert (SCFPA). À Prince Albert, la bibliothèque municipale s’identifie comme un service public ouvert à toutes...
11 novembre Arts et culture La Raquette à claquettes, 20 ans de diversité et de grivoiserie Après son traditionnel banquet, samedi à Regina, le Rendez-vous fransaskois a accueilli sur scène le groupe La Raquette...
Les Fous du roi, lorsque l’histoire rencontre la fiction La pièce Les Fous du roi du Théâtre Oskana a été présentée quatre fois du 5 au 8 novembre dernier....
Les toiles de Pellan retrouvent leur place d'origine aux Affaires étrangères Les deux toiles du peintre québécois Alfred Pellan qui avaient été détrônées en 2011par un...
Calgary deviendra-t-elle une ville bilingue? CALGARY - Le conseiller municipal de Calgary, Brian Pincott, a affirmé sa volonté, lors de son passage à Québec pour...
Marie-Claude Bibeau est nommée ministre du Développement international et de... Patrimoine et Langues officielles : Mélanie Joly succède à Shelly Glover OTTAWA – Le hasard fait parfois bien les choses. Le premier ministre canadien nouvellement élu, Justin Trudeau, a...
5 novembre 2021 Frédéric Frédéric Dupré 13074 Société, Chroniques, L'Apostrophe Les symptômes post-pandémie: séparer le bon grain de l’ivraie Grains Crédit : Avinash Kumar / Unsplash L’humanité a été profondément ébranlée par la pandémie. Tel un « saut quantique », elle nous a tous propulsés dans un nouveau paradigme, éclatant au passage les fondations de nos vies en morceaux. La pandémie n’a pas complètement changé le monde, mais elle a modifié notre rapport à ce dernier. Elle a remis en question notre sens de notre liberté personnelle et de notre responsabilité collective. Certes, les lois de la physique n’ont pas changé, mais notre perception et notre relation avec ces lois ont évolué. Ce sont lors de situations de crise que les valeurs des gens se révèlent. Celles-ci sont fondées sur des croyances, connaissances et expériences. La pandémie a certainement été ce révélateur amenant des communautés, des amis et même des familles à mettre à nu leur vision du monde et des moyens pour répondre à cette crise de santé publique. Le débat est sain et la pensée critique tout autant. Toutefois, les sources d’information sur lesquelles se basent ces débats constituent un risque pour les profanes de la science que nous sommes. Rares sont ceux qui peuvent comprendre les virus, la fabrication des vaccins ou encore les facteurs épidémiologiques favorisant l’émergence d’une pandémie meurtrière. L’univers de l’information dans lequel nous vivons aujourd’hui, où chacun peut faire ses propres « recherches » sur l’internet, a permis à certains d’insuffler des doutes dans la science actuelle et de proposer des théories non scientifiques pour expliquer l’origine et le traitement de ce virus. Comme nous l’avons tous vu, les « spécialistes de la pandémie » pullulaient sur les réseaux sociaux, blogues et réseaux d’amis pour nous expliquer la « vérité ». Du même coup, des scénarios machiavéliques se sont infiltrés dans les croyances populaires, présentant les mesures de santé publique comme un coup autoritaire des gouvernements pour contrôler nos vies. Certaines « croyances » ne permettent aucun dialogue critique quand même les faits les plus élémentaires ne sont pas considérés comme valables. Il a donc été très difficile de faire changer d’idée ceux et celles qui ont trouvé une « vérité » qui ne correspondait pas au discours scientifique dominant. Ces « savoirs » sont malheureusement devenus le nouveau virus contre lequel aucun vaccin ne semble exister. Sinon, la loi de la sélection naturelle… Dans cet univers où savoirs et croyances s’entremêlent, séparer le vrai du faux n’est pas une entreprise facile pour tous. Cette pandémie a mis en lumière l’importance de nos sources d’informations et le fait que, malheureusement, certains ont préféré croire que l’ivraie était le bon grain. Balises Les symptômes post-pandémie Partager Imprimer