4 novembre Politique Réactions diverses à la composition du conseil des ministres de Justin Trudeau Réactions diverses à la composition du conseil des ministres, dévoilée mercredi, à Ottawa, par le premier...
Programme de la semaine en Saskatchewan C’est la semaine de l’immigration francophone Du 1er au 7 novembre c'est la semaine de l’immigration francophone à travers tout le pays. L’apport de ces nouveaux...
Plan d’action pour un phare de la francophonie d’Amérique Lancement du Réseau des villes francophones et francophiles Ils étaient plus de 300 élus municipaux et intervenants des milieux du développement économique, du tourisme ou de la culture d’un peu...
Immigrants économiques : des choix sont faits avant d’arriver Des organismes nationaux collaborent pour faciliter la démarche de candidats à l’immigration avant de quitter leur pays,...
Une Américaine passionnée par la langue de Molière PRINCE ALBERT - Ellen MacNeill, 58 ans, est d’origine américaine et passionnée par le français. Installée...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16453 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer