Francophonie 8 octobre 2015 Regards croisés sur la société francophone des années 1960 et 1970 REGINA - Fin septembre, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) et la Société historique de la Saskatchewan (SHS) ont organisé une rencontre sur le thème : cultures politiques comparées des minorités nationales d’Amérique du Nord dans les années 1960 et 1970.
8 octobre Politique Coup d'oeil sur le libéral Marvin Wiens et le néodémocrate Trevor Peterson Rencontre avec les candidats de Gravelbourg GRAVELBOURG - Les candidats libéral et néodémocrate alors qu'ils sont venus rencontrer la population. Coup d'oeil...
Qui aime bien châtie bien Tout le monde est tombé à bras raccourcis sur Radio Canada après le débat des chefs entre les principaux leaders...
La Fédération des aînés à la rencontre des communautés SASKATOON - Connaître les besoins des aînés et identifier les services dont ils ont besoin, faire connaître l'organisme...
Débat en français : colère et déception chez les francophones hors Québec Les critiques ont fusé de toute part après le débat des chefs organisé en français, jeudi dernier, par Radio...
Les jeunes Fransaskois s’affichent chez les Riders REGINA - L’Association jeunesse fransaskoise a organisé le 27 septembre dernier une sortie au stade Mosaic pour assister à la...
11 novembre 2015 Michel Vézina 37318 2015, ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, CFRG - Réseau radiophonique fransaskois, Fondation fransaskoise, SRC - Saskatchewan, Francophonie, Histoire et patrimoine, Chroniques, En quelques mots Bâtir l’avenir et construire le présent Quand Radio-Canada a fait l’acquisition des stations de radio francophones CFRG (Gravelbourg) et CFNS (Saskatoon), le résidu de la transaction avait permis de créer la Fondation de la radio française en Saskatchewan. Ces fonds avaient été placés en grande partie dans les caisses populaires françaises de la Saskatchewan, un réseau économique fransaskois qui n’existe plus aujourd’hui pour diverses raisons. Pendant les années 90, les dirigeants de l’Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan (ACFC) devaient déjà se battre contre des baisses de financement en provenance du gouvernement du Canada. C’est lors d’une réunion de l’ACFC à Prince Albert que s’est déroulée une discussion sur la nécessité d’avoir un fonds qui pourrait un jour appuyer le développement et l’épanouissement des communautés fransaskoises. Quelqu’un a mis un 20 $ sur la table (et je pense que ce quelqu’un s’appelait Florent Bilodeau) avant de mettre au défi les autres participants d’en mettre autant. C’est ainsi que furent versés les premiers dollars de ce qui s’appellera pendant quelques temps le Fonds fransaskois. Mais quelques centaines de dollars ne vont pas loin. Et de l’autre côté, la Fondation de la radio française en Saskatchewan n’avait pas suffisamment de capital pour envisager un développement futur. Il a donc été envisagé de fusionner les deux fonds. Des discussions ont été amorcées entre les deux groupes. Puis une campagne de sensibilisation a été organisée dans les communautés. Il y a eu de l’opposition de certains membres de la Fondation qui craignaient que les fonds puissent être mal gérés et qu’il y ait éventuellement une perte du capital. Finalement les deux fonds s’unirent pour le meilleur et pour le pire. La Fondation fransaskoise était née. Le capital de la Fondation fransaskoise débuta autour de 800 000 $ et gagna de l’argent graduellement par les campagnes d’automne, les francothons, les dons individuels, la création de fonds auxiliaires et les investissements. La crise économique de 2008 vint presque à bout de l’organisme mais des Fransaskoises et des Fransaskois ont cru dans le futur de la Fondation et s’attaquèrent à la reconstruction du capital. Aujourd’hui, la FF a dépassé le cap du 1.2 millions $ mais il faudrait avoir environ 5 millions $ (et idéalement 8 millions $ comme le Francofonds du Manitoba) pour vraiment appuyer la communauté fransaskoise. Depuis une couple d’années, la Fondation remet environ 25 000 $ en bourses aux étudiants au postsecondaire et environ 25 000 $ en subventions pour des projets communautaires. Cela semble peu mais c’est un effort considérable lorsque l’on regarde les capacités en capital et retour en intérêts de l’organisme. Il faut donc travailler à la fois sur la croissance du fonds de capital tout en redonnant à la communauté. C’est pourquoi les Fransaskois sont encouragés à donner généreusement au fonds de leur choix. On encourage également les organismes, les individus et les familles à créer des fonds auxiliaires pour appuyer les causes qui leur tiennent à cœur. La Fondation fransaskoise est en campagne de financement d’automne en conjonction avec la Coopérative des publications fransaskoises et son Fonds de L’Eau vive. Je vous encourage donc à donner à nouveau généreusement pour le futur mais aussi le présent de la communauté. Partager Imprimer