Francophonie 8 octobre 2015 Regards croisés sur la société francophone des années 1960 et 1970 REGINA - Fin septembre, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) et la Société historique de la Saskatchewan (SHS) ont organisé une rencontre sur le thème : cultures politiques comparées des minorités nationales d’Amérique du Nord dans les années 1960 et 1970.
8 octobre Politique Coup d'oeil sur le libéral Marvin Wiens et le néodémocrate Trevor Peterson Rencontre avec les candidats de Gravelbourg GRAVELBOURG - Les candidats libéral et néodémocrate alors qu'ils sont venus rencontrer la population. Coup d'oeil...
Qui aime bien châtie bien Tout le monde est tombé à bras raccourcis sur Radio Canada après le débat des chefs entre les principaux leaders...
La Fédération des aînés à la rencontre des communautés SASKATOON - Connaître les besoins des aînés et identifier les services dont ils ont besoin, faire connaître l'organisme...
Débat en français : colère et déception chez les francophones hors Québec Les critiques ont fusé de toute part après le débat des chefs organisé en français, jeudi dernier, par Radio...
Les jeunes Fransaskois s’affichent chez les Riders REGINA - L’Association jeunesse fransaskoise a organisé le 27 septembre dernier une sortie au stade Mosaic pour assister à la...
19 décembre 2023 Marie-Lou Bernatchez 7381 Arts et culture, Cinéma Contempler le doux bourdonnement du printemps Le court métrage Gentle Hum of Spring / Un paradis pour les abeilles, réalisé par le Fransaskois Simon Garez, a été récompensé deux fois au cours des derniers mois. S’appuyant sur son expérience d’apiculteur, le cinéaste lance un regard poétique et personnel sur le monde fascinant des abeilles. Réalisée avec le soutien du Conseil des arts du Canada, SK Arts, SK Filmpool et le Conseil culturel fransaskois, l’œuvre de 10 minutes a reçu le Prix du meilleur court métrage aux Regina International Film Festival and Awards (RIFFA) en août dernier et celui du meilleur court métrage canadien au Cinéma sous les étoiles de Montréal en juillet. Natif de Nipawin en Saskatchewan, Simon Garez a grandi dans une famille d’apiculteurs, ce qui lui a inspiré ce deuxième court métrage. « J’ai fait des études en théâtre et ça fait seulement 2-3 ans que j’ai commencé le cinéma », explique le réalisateur francophone désormais basé à Saskatoon. En plus d’avoir permis au Fransaskois de remporter deux trophées, le court métrage a été présenté en avant-première au Festival du film de l’Atlantique d’Halifax et a été à l’affiche de plusieurs festivals internationaux. Une histoire bourdonnante « Le film raconte l’histoire d’un jeune apiculteur qui lutte pour entretenir ses abeilles qui sont atteintes d’une maladie mystérieuse », raconte le créateur. « Il s’agit d’un film plutôt contemplatif, il n’y a pas de dialogue, pas de musique, et le seul personnage c’est moi qui l’ai joué », poursuit-il. Bien que le court métrage comporte certains éléments autobiographiques, Simon Garez affirme que l’œuvre est tout de même une fiction. Filmée en majorité à quelques kilomètres de la maison familiale, l’œuvre parle d’un apiculteur dans le nord de la Saskatchewan qui veille sur ses abeilles, lesquelles n’ont pas survécu à l’hiver. « Le film est vraiment basé sur mes expériences en tant qu’apiculteur avec mon père, j’ai grandi entouré d’abeilles », indique Simon Garez, dont les textes de la voix narrative ont été inspirés par son père. Une industrie à développer Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Simon Fraser et d’un diplôme d’acteur de l’Institut des arts médiatiques de Vancouver, le cinéaste a réalisé son premier court métrage en 2021. Torch Narrows lui avait alors valu les Prix du meilleur court métrage et de la meilleure réalisation technique au Saskatchewan Independent Film Awards (SIFA). Le film racontait l’histoire de deux amis d’enfance qui retournent sur les lieux d’un souvenir traumatisant qu’ils ont partagé sur la rivière Saskatchewan. Le jeune homme de 30 ans entend poursuivre sa carrière cinématographique : « Je travaille sur mon troisième projet, ce sera sur un vagabond qui traverse la Saskatchewan. Ce sera un film entièrement en français », confie-t-il. Celui qui travaille également comme aide enseignant auprès d’élèves aux prises avec des troubles d’apprentissage est d’avis que les ressources cinématographiques en Saskatchewan ne sont pas comparables à celles des grandes villes canadiennes comme Calgary, Vancouver et Toronto. « Je crois qu’il y a de l’avenir dans ce domaine ici, mais il faut être débrouillard. Il faut être stratégique, mais c’est possible de faire des films en Saskatchewan. » Et d’ajouter : « C’est vraiment le côté francophone du cinéma qu’il faudrait développer dans la province. » Le court métrage Gentle Hum of Spring / Un paradis pour les abeilles sera disponible pour visionnement public en 2024. Pour l’instant, il est possible d’avoir accès à la bande-annonce sur le site officiel du réalisateur. Partager Imprimer