Santé 26 juin 2015 Quand la santé, la culture et la langue s’entrecroisent Acquérir la compétence culturelle pour gérer le choc des cultures et des barrières de la langue Quand la santé, la culture et la langue s’entrecroisent : mieux comprendre les immigrants et leurs besoins. C’est à cet exercice que se sont livrés une quinzaine de participants lors d’un atelier sur la compétence culturelle organisé à Regina le 19 juin 2015.
25 juin Immigration Un outil de promotion socioculturelle pour nos communautés Le Festival culinaire africain de Regina REGINA - Le Festival culinaire africain a accueilli près de 400 personnes qui ont goûté aux riches et fines saveurs africaines...
À North Battleford on se parle, s’écoute et choisit : c’est soir d'AGA ! North Battleford - C’était soir de l’Assemblée générale annuelle du Centre francophone des...
Les aînés fransaskois préoccupés par l’incertitude financière et les soins à... Bilan d’un sondage de la FAF auprès des aînés Les gens veulent vieillir chez-eux. D'où l'importance d'un système de communication fiable et des soins à domicile...
Le club de l’Age d’Or de Saskatoon en visite à Bellevue BELLEVUE - Le 17 juin dernier, les membres du Club de l’Age d’Or de la paroisse des Saints-Martyrs-Canadiens, pour leur...
Des réfugiés de 1980 en visite à Saint-Brieux SAINT-BRIEUX - Trente-cinq ans se sont écoulés depuis qu'une famille d'origine chinoise habitant le Vietnam a quitté ce...
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 38807 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer