Santé 26 juin 2015 Quand la santé, la culture et la langue s’entrecroisent Acquérir la compétence culturelle pour gérer le choc des cultures et des barrières de la langue Quand la santé, la culture et la langue s’entrecroisent : mieux comprendre les immigrants et leurs besoins. C’est à cet exercice que se sont livrés une quinzaine de participants lors d’un atelier sur la compétence culturelle organisé à Regina le 19 juin 2015.
25 juin Immigration Un outil de promotion socioculturelle pour nos communautés Le Festival culinaire africain de Regina REGINA - Le Festival culinaire africain a accueilli près de 400 personnes qui ont goûté aux riches et fines saveurs africaines...
À North Battleford on se parle, s’écoute et choisit : c’est soir d'AGA ! North Battleford - C’était soir de l’Assemblée générale annuelle du Centre francophone des...
Les aînés fransaskois préoccupés par l’incertitude financière et les soins à... Bilan d’un sondage de la FAF auprès des aînés Les gens veulent vieillir chez-eux. D'où l'importance d'un système de communication fiable et des soins à domicile...
Le club de l’Age d’Or de Saskatoon en visite à Bellevue BELLEVUE - Le 17 juin dernier, les membres du Club de l’Age d’Or de la paroisse des Saints-Martyrs-Canadiens, pour leur...
Des réfugiés de 1980 en visite à Saint-Brieux SAINT-BRIEUX - Trente-cinq ans se sont écoulés depuis qu'une famille d'origine chinoise habitant le Vietnam a quitté ce...
8 juin 2021 Dominique Liboiron 23070 Société, Voyages, Chroniques, Aventure et plein air Le camping au Canada : un loisir devenu identité Le camping gagne beaucoup en popularité au Canada durant le boom économique de la période qui suit la Deuxième Guerre mondiale. Crédit: Pixel 2013 / Pixaby Lors de la dernière édition d’Aventure et plein air, nous nous sommes lancés dans une découverte de l’histoire de l’une des activités favorites des Canadiens – le camping. Dans cette deuxième partie, explorons comment des facteurs économiques, technologiques et même militaires expliquent pourquoi le camping s’est répandu partout au pays. Avant de poursuivre, il nous faut faire un court résumé de la dernière édition pour nous rafraîchir la mémoire. Le camping existe d’abord au Canada en tant que mode de vie des Autochtones, mais cela cesse au cours des années 1880. Durant la même décennie, le camping devient un loisir qui attire en premier lieu des gens fortunés. Au tournant du siècle, de plus en plus de Canadiens commencent à s’y intéresser. Notre amour du camping s’explique en partie par des plaisirs doux comme rôtir des guimauves ! crédit: Hanna Morris / Unsplash La pauvreté causée par la Grande Dépression limite l’expansion du camping. Mais, à la suite de la Deuxième Guerre mondiale, le Canada et les États-Unis savourent un boom économique. Après 10 ans de dépression et 6 ans de guerre, les Canadiens s’impatientent de jouir de la vie. Ils veulent des vacances et ils ont l’argent pour se les payer. Cet essor permet aux Canadiens d’acheter de nouvelles voitures et de voyager. Du même temps, les chemins s’améliorent et les camps se multiplient. La construction de la Transcanadienne débute en 1950 et des terrains de camping sont construits à des intervalles de 100 miles, ou 160 km. Le camping prend alors une ampleur nationale. À cela il faut ajouter la création du vaste réseau des parcs provinciaux et régionaux à partir des années 1950 qui encourage à son tour l’effervescence de ce loisir. Les Canadiens trouvent des terrains de camping bien aménagés à portée de main. L’industrie des roulottes et des autocaravanes émerge dans les années 1960. Des compagnies telles que Winnebago et Jayco aux États-Unis ou Boler au Canada comptent parmi les pionniers, exploitant un marché en pleine expansion. Les manufacturiers de tentes développent des modèles en nylon durant ces mêmes années. Des tentes qui pèsent et coûtent moins que celles en canevas utilisées autrefois, contribuant ainsi à la popularité du camping. Depuis les années 1980, le réseau de concessionnaires de véhicules récréatifs et le nombre de magasins d’équipement de camping ne cessent de croître. Plus les Canadiens campent, plus ils aiment camper. Conquis par les plaisirs simples du camping, nous avons transformé, été après été, ce loisir d’après-guerre en une tradition. Et cette tradition s’est transformée à son tour en une partie de notre identité nationale. Balises Camping Partager Imprimer