13 mai Politique NPD Alberta et Conservateurs fédéraux : même avantage Grâce aux failles de notre système électoral le NPD a pu se glisser entre les divisions du vote de ses adversaires. Comme les...
Fillette enceinte au Paraguay: l'ONU blâme le gouvernement du refus de soins Le gouvernement du Paraguay a échoué à protéger la fillette de 10 ans victime d'un viol qui s'est vu refuser un...
Récipiendaires du 17e Gala Les Olivier MONTRÉAL- Voici la liste complète des récipiendaires du 17e Gala Les Olivier, remis dimanche soir à Montréal.
La vente de la Maison de Radio-Canada devra attendre après les élections MONTRÉAL - La haute direction de Radio-Canada/CBC a décidé de ne pas retenir la proposition déposée par le...
"Omar Khadr a plus de classe que tout le f---ing le cabinet" Elizabeth May s'excuse pour ses remarques au gala de la presse OTTAWA - La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, s'est dite "vraiment désolée" pour ses remarques controversées...
17 février 2020 AJEFS 29296 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer