Politique 9 mai 2015 L'élection albertaine suivie avec intérêt aux États Unis WASHINGTON _ Les élections provinciales du Canada sont rarement suivies avec intérêt par les Américains. Or, les élections albertaines de mardi ont attiré leur attention, cette fois-ci en raison de ses conséquences sur l'un des projets d'oléoducs les plus controversés de leur histoire: Keystone XL.
8 mai Écoles fransaskoises “Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le... Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de...
Une soirée avec du Terroir en masse! En route vers l’authenticité locale ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
Il y avait de quoi mettre « la santé dans son assiette ». Une deuxième Fête des semences réussie à Zenon Park ZENON PARK - C’est avec ardeur que le Comité de bien-être communautaire (CBEC), appuyé de l’Association...
« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » -... Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du...
La liberté de se révéler tels que nous sommes FM Youth de Stéphane Oystryk Charlotte (Marie-Ève Laflèche) - « One day, the only French thing that’ll be left in St. B, ça va être les...
11 novembre 2015 Michel Vézina 37250 2015, ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, CFRG - Réseau radiophonique fransaskois, Fondation fransaskoise, SRC - Saskatchewan, Francophonie, Histoire et patrimoine, Chroniques, En quelques mots Bâtir l’avenir et construire le présent Quand Radio-Canada a fait l’acquisition des stations de radio francophones CFRG (Gravelbourg) et CFNS (Saskatoon), le résidu de la transaction avait permis de créer la Fondation de la radio française en Saskatchewan. Ces fonds avaient été placés en grande partie dans les caisses populaires françaises de la Saskatchewan, un réseau économique fransaskois qui n’existe plus aujourd’hui pour diverses raisons. Pendant les années 90, les dirigeants de l’Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan (ACFC) devaient déjà se battre contre des baisses de financement en provenance du gouvernement du Canada. C’est lors d’une réunion de l’ACFC à Prince Albert que s’est déroulée une discussion sur la nécessité d’avoir un fonds qui pourrait un jour appuyer le développement et l’épanouissement des communautés fransaskoises. Quelqu’un a mis un 20 $ sur la table (et je pense que ce quelqu’un s’appelait Florent Bilodeau) avant de mettre au défi les autres participants d’en mettre autant. C’est ainsi que furent versés les premiers dollars de ce qui s’appellera pendant quelques temps le Fonds fransaskois. Mais quelques centaines de dollars ne vont pas loin. Et de l’autre côté, la Fondation de la radio française en Saskatchewan n’avait pas suffisamment de capital pour envisager un développement futur. Il a donc été envisagé de fusionner les deux fonds. Des discussions ont été amorcées entre les deux groupes. Puis une campagne de sensibilisation a été organisée dans les communautés. Il y a eu de l’opposition de certains membres de la Fondation qui craignaient que les fonds puissent être mal gérés et qu’il y ait éventuellement une perte du capital. Finalement les deux fonds s’unirent pour le meilleur et pour le pire. La Fondation fransaskoise était née. Le capital de la Fondation fransaskoise débuta autour de 800 000 $ et gagna de l’argent graduellement par les campagnes d’automne, les francothons, les dons individuels, la création de fonds auxiliaires et les investissements. La crise économique de 2008 vint presque à bout de l’organisme mais des Fransaskoises et des Fransaskois ont cru dans le futur de la Fondation et s’attaquèrent à la reconstruction du capital. Aujourd’hui, la FF a dépassé le cap du 1.2 millions $ mais il faudrait avoir environ 5 millions $ (et idéalement 8 millions $ comme le Francofonds du Manitoba) pour vraiment appuyer la communauté fransaskoise. Depuis une couple d’années, la Fondation remet environ 25 000 $ en bourses aux étudiants au postsecondaire et environ 25 000 $ en subventions pour des projets communautaires. Cela semble peu mais c’est un effort considérable lorsque l’on regarde les capacités en capital et retour en intérêts de l’organisme. Il faut donc travailler à la fois sur la croissance du fonds de capital tout en redonnant à la communauté. C’est pourquoi les Fransaskois sont encouragés à donner généreusement au fonds de leur choix. On encourage également les organismes, les individus et les familles à créer des fonds auxiliaires pour appuyer les causes qui leur tiennent à cœur. La Fondation fransaskoise est en campagne de financement d’automne en conjonction avec la Coopérative des publications fransaskoises et son Fonds de L’Eau vive. Je vous encourage donc à donner à nouveau généreusement pour le futur mais aussi le présent de la communauté. Partager Imprimer