Communautaire 16 avril 2015 Fonds publics: les organismes francophones sont-ils transparents? Patrimoine canadien n’est pas le seul financier des communautés francophones. Quelles sont les autres sources et l’envergure du financement ? Francopresse survole cette semaine la situation des organismes nationaux. La semaine prochaine, ce sera au tour des organismes porte-parole provinciaux et territoriaux.
16 avril Cinéma Retour sur 10 ans de Cinéma vendredi 1er mai Soirée d'ouverture du Festival CINERGIE 2015 Les films 1987 et C.R.A.Z.Y. seront présentés lors de la soirée d'ouverture du Festival CINERGIE.
La Fondation fransaskoise, importante pour la communauté Dans les situations minoritaires, une entité qui supporte l’ensemble de la communauté est primordiale pour la survie...
Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles...
Désirée Loiselle, grande gagnante de Jamais trop tôt C'est Désirée Loiselle, étudiante à l’école Providence de Vonda, qui représentera la...
« On peut être heureux sans accumuler toujours plus » Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton EDMONTON - Le vendredi 13 mars, l’évêque belge Eugenio Rixen a rencontré des élèves de...
20 avril 2023 Mychèle Fortin 7990 Religion, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire Dieu… Ça ne mène pas toujours où on pense (Extrait) (…) J’ai grandi à Ottawa, dans la lumière catholique et dorée des années cinquante. Petite, je ne doutais ni de moi, ni des autres, ni de Dieu. Avec qui je m’entretenais régulièrement. J’aimais bien les églises. Et les prêtres. Tous les samedis en me rendant à ma leçon de piano, je m’arrêtais à l’église pour jaser avec monsieur le curé. Dans la sacristie, nous pliions des bulletins paroissiaux, il me donnait des retailles d’hostie, je lui racontais ma vie. Comment faisait-il pour m’endurer ? Je gazouillais sans arrêt. Et je posais des questions. « Mon cousin m’a montré son pénis. Est-ce que c’est un péché ? » « Je veux être un Père blanc d’Afrique mais mon père dit que c’est pas possible parce que je suis une fille. Pourquoi les filles peuvent pas être des Pères blancs d’Afrique ? » (J’ai appris beaucoup plus tard que ce prêtre dominicain avait défroqué. Aurais-je contribué à semer le doute ?) Église Saint-Jean-Baptiste Crédit: Mychèle Fortin À l'aube d’un matin d’automne. J’ai sept ans. Je me réveille avec l’envie d’aller à la messe. Je m’habille, sors de la maison sans faire de bruit. Le jour se lève à peine. Les rues sont désertes. Je me rends à l’église que nous fréquentons, l’église Saint-Jean-Baptiste. Les portes sont barrées. Tant pis. Je me rends jusqu’à une autre église, luthérienne ou anglicane je ne sais plus, mais « anglaise » en tout cas. Ça n’a pour moi aucune importance. Mais les portes de celle-ci sont barrées, elles aussi. Déçue, je retourne lentement vers chez-moi. Une voiture de police s’arrête à ma hauteur. Le policier me demande gentiment ce que je fais là. Je lui réponds que je voulais aller à l’église, mais qu’elles sont toutes fermées. Il me demande où j’habite et propose de me raccompagner. Je dis « OK ». La tête de mon père lorsqu’il ouvre la porte et me trouve en compagnie d’un agent de police. Peu après, celui-ci repart, perplexe mais rassuré. Tout aussi perplexe et visiblement secoué, mon père me demande ce que je veux pour déjeuner. Il n’avait pas eu le temps de se rendre compte que je n’étais pas dans mon lit. Je ne sais plus ce que j’ai mangé. Mais pendant qu’il s’affairait, je me suis mise au piano, pour le rassurer. Partager Imprimer