18 octobre Santé C’est tout le bagage culturel du patient qu’il faut voir. Services de santé en français en milieu minoritaire: il faut aller plus loin que la question de la langue Lorsqu’on parle de services de santé en français en milieu minoritaire, il faut innover. Il faut aller plus loin que la...
Autochtones / Métis Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences
Clearing the Plains; Disease, Politics of Starvation & the Loss of... Un auteur de Regina remporte un prix prestigieux pour avoir redonné vie aux enjeux autochtones du 19e siècle Dans son dernier ouvrage intitulé Clearing the Plains; Disease, Politics of Starvation & the Loss of Aboriginal Life, James...
Assemblée générale extraordinaire de l’ACFR L’assemblée générale extraordinaire de l’Association canadienne-française de Regina (ACFR), qui visait...
L’autobiographie d’Arthur Denis, "Mémoires du Shérif de Champêtre County"... Arthur Denis, leader et conteur fransaskois Au sud de Saskatoon se dresse le ranch Champêtre County. J’ai pu le connaître non pas en me rendant sur place, mais en lisant...
Un coin de paradis à 5 minutes de Prince Albert Little Red River: À la découverte d’un petit joyau naturel PRINCE ALBERT - Après une semaine de travail bien remplie, rien ne vaut une petite randonnée dans un écrin naturel dont les...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21235 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer