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La loi, l’ordre et les femmes autochtones

Lors de son passage au Yukon, le Premier ministre s’est fait questionner sur la pertinence d’une commission d’enquête sur le sujet de la violence faite aux femmes autochtones. Les chefs autochtones ainsi que des premiers ministres provinciaux, dont Brad Wall de la Saskatchewan, réclament ouvertement une telle enquête depuis quelque temps. Le premier...
Zachary Richard au CMA 2014
Francophonie

L'avenir acadien en Louisiane entre de bonnes mains

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Congrès mondial acadien 2014

Le 5e Congrès mondial acadien (CMA), du 8 au 24 août 2014, rassemble les Acadiens de par le monde dans la région comprenant le...

Emmanuel Masson représente la Saskatchewan

Forum national des jeunes ambassadeurs 2014

La 11e édition du Forum national des jeunes ambassadeurs (FNJA), a eu lieu à Sudbury du 7 au 12 août 2014, en partenariat avec...
UNIS bientôt en ondes

« Pas de nouvelles, pas de sports »

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Bravo!  Ponteix a 100 ans!

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Du 1er au 4 août, Ponteix fêtait son centenaire. Les inscriptions n’étaient pas prometteuses et subitement, à la...
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Le Fil fransaskois

L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada
AJEFS 32381

L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada

Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis.

En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat.

La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque.

Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices.

La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? »


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1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca

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