Close

Actualité de l'Eau vive

Carmen Campagne reçoit l'Ordre du Canada

Deux natifs de la Saskatchewan honorés par le gouvernement canadien

Carmen Campagne reçoit l'Ordre du Canada

Parmi les nominations au sein de lʼOrdre du Canada pour 2014, on retrouve 2 natifs de la Saskatchewan : Daniel Ish et Carmen Campagne.

La Chautauqua du clan Fafard

La Chautauqua du clan Fafard

Au cours de l'année 2013, les Fafard, le père et le fils, ont réuni leur talent et ont entamé une tournée qui les conduira de Vancouver à la...
Carmen Campagne en France

Elle s'attaque aussi à la Belgique et à la Suisse

Carmen Campagne en France

Après l'énorme succès de Carmen Campagne à !'Olympia de Paris, d'autres spectacles sont prévus dans la région parisienne pour...
Première485486487488489490491493
«décembre 2024»
dim.lun.mar.mer.jeu.ven.sam.
24
  • Installation queer ambulante à Saskatoon
    Installation queer ambulante à Saskatoon

    Installation queer ambulante à Saskatoon

    Installation d’art de l’artiste Sylvie Walker représentant différents éléments des drapeaux de la fierté au fil des ans.

    Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
    Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

    Lieu de l'événement: Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

    Lire la suite
25
  • Installation queer ambulante à Saskatoon
    Installation queer ambulante à Saskatoon

    Installation queer ambulante à Saskatoon

    Installation d’art de l’artiste Sylvie Walker représentant différents éléments des drapeaux de la fierté au fil des ans.

    Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
    Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

    Lieu de l'événement: Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

    Lire la suite
2627282930
1234567
891011121314
15161718192021
22
  • Badmington à Regina
    Badmington à Regina

    Badmington à Regina

    L'Association communautaire de Regina organise des après-midi hebdomadaires de badmington.

    Quand : Tous les dimanches de 12 h à 14 h à compter du 8 septembre 2024
    Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

    Lieu de l'événement: Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

    Lire la suite
232425262728
2930311234

Le Fil fransaskois

Journée internationale des femmes : petite leçon d’histoire
Mychèle Fortin 7799

Journée internationale des femmes : petite leçon d’histoire

Je suis née un 8 mars. Ma mère prenait plaisir à me dire : « J’ai bien fait ça, hein ? » Je ne sais plus exactement quand je me suis déclarée féministe, mais je me souviens parfaitement du moment où la graine du féminisme a été semée en moi par une religieuse : « Aucune de mes filles ne devra dépendre d’un homme pour gagner sa vie. » J’avais treize ans.  

Ma mère ne se disait pas féministe, mais elle regardait ce mouvement et ses revendications d’un œil intéressé. Je crois qu’elle n’avait ni oublié ni pardonné le fait d’avoir dû renoncer à son poste dans la Marine royale canadienne en se mariant.

Un peu d’histoire

La Journée internationale des femmes, également désignée Journée internationale des droits des femmes, trouverait son origine dans deux faits historiques : le Women’s Day aux États-Unis et la Journée des femmes en Europe.

Le premier Women’s Day a été organisé par le Comité national de la femme du Parti socialiste américain pour l’obtention du droit de vote des femmes. La manifestation s’est déroulée en février 1909 et cette journée a été célébrée chaque année jusqu’en 1913.

Image
Rassemblement pour la Journée internationale des femmes le 8 mars 2020 à Moncton, au Nouveau-Brunswick Crédit : Radio-Canada / Wildinette Paul

À la suite d’une résolution adoptée lors de la deuxième Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, la Journée internationale des femmes fut célébrée pour la première fois le 19 mars 1911 en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse.  

Au cours des décennies suivantes, la Journée internationale des femmes fut soulignée chaque année en Amérique du Nord, en Europe, et ailleurs dans le monde.

En 1977, l’ONU adopta une résolution invitant tous les pays à consacrer une journée à la célébration des droits des femmes et à la paix internationale. Le 8 mars devint la Journée internationale des femmes dans de nombreux pays.

Le droit de vote

Pour la paix internationale, c’est très loin d’être gagné. Mais si les femmes n’ont pas réussi à abolir la guerre, elles ont obtenu le droit de vote. 1917 en Russie, 1918 en Angleterre, 1920 aux États-Unis.

Fait à noter, le premier État américain à accorder de droit de vote fut le Wyoming en 1869 ! Suivi un an plus tard par l’Utah. Le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes fut la Nouvelle-Zélande, en 1893.

En France, ce droit ne sera obtenu qu’en 1944. Si les Canadiennes obtiennent le droit de voter aux élections fédérales en 1918, au Québec elles devront attendre jusqu’en 1940 pour se rendre aux urnes lors des élections provinciales. Par contre, au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, elles en auront le droit dès 1916.

Les femmes ont aussi obtenu le droit d’avoir un compte bancaire, le droit de briguer un poste politique, le droit à l’avortement.

Et maintenant...

En ces temps où le mot « féministe » semble, pour beaucoup de femmes et de filles, désuet, en ces temps où plusieurs estiment qu’il est temps de passer à autre chose, il n’est pas inutile de citer Benoîte Groult dont le livre Ainsi soit-elle, paru en 1975, a ouvert les yeux de beaucoup de femmes et de quelques hommes.

« À toutes celles qui vivent dans l’illusion que l’égalité est acquise et que l’Histoire ne revient pas en arrière, je voudrais dire que rien n’est plus précaire que les droits des femmes », écrit-elle.

Comment ne pas penser aux Algériennes, aux Maliennes, aux Afghanes qui ont disparu sous un voile anonyme et silencieux. Comment ne pas penser à l’esclavage sexuel en Thaïlande, à l’autorisation de battre « légèrement » sa femme au Pakistan, au droit à l’avortement qui vient de faire un recul gigantesque aux États-Unis et qui est remis en cause dans plusieurs pays d’Europe. La liste des reculs et des batailles à mener est longue.

Elle avait raison Benoîte, il faut demeurer vigilantes, toujours. « Il n’est jamais trop tard pour lire un livre féministe, ni trop tôt. Ils n’ont hélas pas pris une ride depuis 25 ans. »  

Pour retrouver la chronique Ainsi soient-elles de Mychèle Fortin, datant de mars 2020, rendez-vous sur le site web de L’Eau vive.

Partager

Imprimer
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialitéCopyright 2024 Coopérative des publications fransaskoises
Back To Top