Portraits et entretiens 9 février 2023 Jean-Louis Légaré, pacifiste fransaskois au cœur de l’Histoire
8 février Coup d'oeil sur le monde De l’Iran à la Saskatchewan Deux jeunes Iraniens fraîchement arrivés en Saskatchewan nous parlent des troubles qui secouent leur pays.
La science participative, ou comment tous contribuer à la science Qui n’a jamais rêvé de contribuer à l’avancée de la science, tout comme Charles Darwin en son temps, ce naturaliste britannique du 19e...
Un diamant rouge pour une agente immobilière fransaskoise À 28 ans seulement, Tammy Lépine, une Fransaskoise originaire de Zenon Park, a reçu le prix Diamant rouge et s’est hissée dans le Top 35 des...
Un décor hivernal pour le nouveau titre de Marie-Véronique Bourque Le 2 décembre dernier, Marie-Véronique Bourque, la célèbre flûtiste jazzy de la Saskatchewan, a sorti son nouveau titre intitulé The Shovel...
Saperlipopette, Suzette ! : le dernier ajout des ÉNP à la littérature jeunesse francophone des Prairies Saperlipopette, Suzette ! est le deuxième album jeunesse de l’auteure franco-albertaine Danielle Lavoie. Adressé aux lecteurs de quatre...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21235 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer