21 décembre Littérature La littérature fransaskoise à la rencontre du public québécois Cette année encore, les Éditions de la nouvelle plume (ÉNP) n’ont pas manqué le rendez-vous du Salon du livre de Montréal. Du 23 au 27...
Opération séduction à Paris et Rabat Fin novembre, une délégation constituée de sept personnes de la Saskatchewan a pris part à Destination Canada Forum Mobilité 2022, un événement du...
Décès de l’écrivain Christian Bobin : réactions du Québec à la Saskatchewan Dans Une bibliothèque de nuages, l’écrivain français Christian Bobin, décédé le 24 novembre, écrivait : « La mort est un...
Roger Lepage, un champion du don Entretien avec Roger Lepage. Le chef de file fransaskois revient sur son long engagement et l’avenir de la communauté.
Un Noël très traditionnel à la Maison du gouverneur Les traditions de Noël sont multiples : culturelles, religieuses, ou encore familiales. À la Maison du gouverneur de la Saskatchewan, à...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21235 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer