8 novembre Politique Les cibles d’immigration revues à la hausse, sauf en francophonie minoritaire FRANCOPRESSE – Dès l’an prochain, le ministère de l’Immigration veut augmenter le seuil de résidents permanents à...
Loi sur les langues officielles : la ministre est « inquiète » La ministre des Langues officielles Ginette Petitpas Taylor souhaite voir le projet de loi C-13 adopté avant Noël. Inquiète du silence et des...
Le jazz manouche de Christine Tassan aux quatre coins de la Saskatchewan Rencontre avec la musicienne Christine Tassant dont le dernier album, Voyage intérieur, a été sélectionné pour deux prix Juno en 2022.
Un automne aux couleurs de l’arc-en-ciel Le programme En toute fierté ! de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), destiné à promouvoir le bien-être de la communauté...
FFS : retour sur une année dévouée à la communauté Le 13 octobre en soirée, la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) a invité ses membres à se rassembler au Relais et sur Zoom pour sa 42e...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21261 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer