27 octobre Jeunesse Les jeunes soufflent leurs 50 bougies C’est avec enthousiasme et fierté que l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) a célébré son 50e anniversaire du 21 au 23 octobre. Au...
Une tournée saskatchewanaise pour Shawn Jobin Artiste montant de la scène rap francophone au Canada et à l’international, Shawn Jobin est l’une des personnalités francophones les...
Étienne Fletcher élu artiste francophone de l’année Fin septembre, Étienne Fletcher a remporté le prix de l’Artiste francophone de l’année aux Western Canadian Music Awards de 2022....
Des bibliothèques communautaires à Regina Dans le cadre de la rentrée des classes, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), en partenariat avec le Conseil des...
CAFS : une nouvelle direction en quête de confiance Depuis le 3 octobre, Melchior Niyonkuru a pris la barre de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS). Le nouveau...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21265 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer