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8 février Coup d'oeil sur le monde De l’Iran à la Saskatchewan Deux jeunes Iraniens fraîchement arrivés en Saskatchewan nous parlent des troubles qui secouent leur pays.
La science participative, ou comment tous contribuer à la science Qui n’a jamais rêvé de contribuer à l’avancée de la science, tout comme Charles Darwin en son temps, ce naturaliste britannique du 19e...
Un diamant rouge pour une agente immobilière fransaskoise À 28 ans seulement, Tammy Lépine, une Fransaskoise originaire de Zenon Park, a reçu le prix Diamant rouge et s’est hissée dans le Top 35 des...
Un décor hivernal pour le nouveau titre de Marie-Véronique Bourque Le 2 décembre dernier, Marie-Véronique Bourque, la célèbre flûtiste jazzy de la Saskatchewan, a sorti son nouveau titre intitulé The Shovel...
Saperlipopette, Suzette ! : le dernier ajout des ÉNP à la littérature jeunesse francophone des Prairies Saperlipopette, Suzette ! est le deuxième album jeunesse de l’auteure franco-albertaine Danielle Lavoie. Adressé aux lecteurs de quatre...
17 février 2020 AJEFS 29180 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer