ACFR - Association communautaire fransaskoise de Regina 16 septembre 2022 Un accueil chaleureux pour la nouvelle directrice adjointe de l’ACFR
9 septembre Société Une transition vers un nouveau règne FRANCOPRESSE – La reine Elizabeth II s’est éteinte, jeudi, à son château de Balmoral en Écosse, à l’âge de 96 ans. Pendant...
Peggy, la pouliche de Joe Fafard, en exposition permanente à Moose Jaw Depuis 2018, l’équipe et le conseil d’administration de la Moose Jaw Museum & Art Gallery mènent une campagne de récolte de fonds...
Une délégation fransaskoise fait entendre sa voix à Granby La Saskatchewan s’est retrouvée sur le devant de la scène au 54e Festival international de la chanson de Granby, qui s’est tenu du 4...
Une expérience poétique pour les jeunes de l’AJF C’est dans le cadre de son projet Expl’Art que l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) a organisé une sortie en canoë sur la...
Disparition de Gaetan Benoit : un ami lui rend hommage Le 18 août, le Fransaskois et Albertain d'adoption Gaetan Benoit s’est éteint à seulement 43 ans des suites d’un cancer au...
8 juin 2021 Dominique Liboiron 22983 Société, Voyages, Chroniques, Aventure et plein air Le camping au Canada : un loisir devenu identité Le camping gagne beaucoup en popularité au Canada durant le boom économique de la période qui suit la Deuxième Guerre mondiale. Crédit: Pixel 2013 / Pixaby Lors de la dernière édition d’Aventure et plein air, nous nous sommes lancés dans une découverte de l’histoire de l’une des activités favorites des Canadiens – le camping. Dans cette deuxième partie, explorons comment des facteurs économiques, technologiques et même militaires expliquent pourquoi le camping s’est répandu partout au pays. Avant de poursuivre, il nous faut faire un court résumé de la dernière édition pour nous rafraîchir la mémoire. Le camping existe d’abord au Canada en tant que mode de vie des Autochtones, mais cela cesse au cours des années 1880. Durant la même décennie, le camping devient un loisir qui attire en premier lieu des gens fortunés. Au tournant du siècle, de plus en plus de Canadiens commencent à s’y intéresser. Notre amour du camping s’explique en partie par des plaisirs doux comme rôtir des guimauves ! crédit: Hanna Morris / Unsplash La pauvreté causée par la Grande Dépression limite l’expansion du camping. Mais, à la suite de la Deuxième Guerre mondiale, le Canada et les États-Unis savourent un boom économique. Après 10 ans de dépression et 6 ans de guerre, les Canadiens s’impatientent de jouir de la vie. Ils veulent des vacances et ils ont l’argent pour se les payer. Cet essor permet aux Canadiens d’acheter de nouvelles voitures et de voyager. Du même temps, les chemins s’améliorent et les camps se multiplient. La construction de la Transcanadienne débute en 1950 et des terrains de camping sont construits à des intervalles de 100 miles, ou 160 km. Le camping prend alors une ampleur nationale. À cela il faut ajouter la création du vaste réseau des parcs provinciaux et régionaux à partir des années 1950 qui encourage à son tour l’effervescence de ce loisir. Les Canadiens trouvent des terrains de camping bien aménagés à portée de main. L’industrie des roulottes et des autocaravanes émerge dans les années 1960. Des compagnies telles que Winnebago et Jayco aux États-Unis ou Boler au Canada comptent parmi les pionniers, exploitant un marché en pleine expansion. Les manufacturiers de tentes développent des modèles en nylon durant ces mêmes années. Des tentes qui pèsent et coûtent moins que celles en canevas utilisées autrefois, contribuant ainsi à la popularité du camping. Depuis les années 1980, le réseau de concessionnaires de véhicules récréatifs et le nombre de magasins d’équipement de camping ne cessent de croître. Plus les Canadiens campent, plus ils aiment camper. Conquis par les plaisirs simples du camping, nous avons transformé, été après été, ce loisir d’après-guerre en une tradition. Et cette tradition s’est transformée à son tour en une partie de notre identité nationale. Balises Camping Partager Imprimer