21 mars Autochtones / Métis Discussion sur l’identité métisse à l’Université de Regina FRANCOPRESSE – Plusieurs personnes s’identifient faussement comme Métis. La question s’est retrouvée au cœur d’une...
À moins de 8 % d’immigration, les Franco-Canadiens s’amoindriront Pour maintenir le poids démographique actuel des francophones hors Québec d’ici 2036, il faudrait que la cible d’immigration...
Tenons les rênes de la conservation Un article scientifique de l’Université de la Saskatchewan s’intéresse aux différents mécanismes conduisant au déclin des...
Des lendemains imprévisibles Dominique Liboiron se remémore la crise politique qu'il avait vu de ses propres yeux au Burkina Faso en 1999.
Brigitte et le caneton, un livre à découvrir en famille Écrit par Hélène Flamand et illustré par Andrew S. Davis, Brigitte et le caneton est la dernière publication des Éditions de la nouvelle...
17 février 2020 AJEFS 29253 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer