16 novembre Politique Modernisation de la LLO : la fransaskoisie a à y gagner À l'occasion du premier panel du Rendez-vous fransaskois, le président de l'Assemblée communautaire fransaskoise Denis Simard...
Ponteix à la conquête de nouveaux univers musicaux Deux ans après son premier album Bastion, le groupe Ponteix a sorti le 5 novembre Amélia, un EP de quatre chansons, une version...
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ? Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet...
Une Semaine nationale de l’immigration francophone axée sur l’inclusion L’inclusion et l’intégration sont au cœur des discussions de la Semaine nationale de l’immigration francophone, organisée...
Je me souviens du "mammouth laineux" En ce jour du Souvenir, je me souviens d'un combattant d'une autre sorte : Serge Bouchard, anthropologue, auteur, conférencier,...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16365 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer