Entrevue avec Ronald Labrecque, nouveau directeur général de l'ACF

Un nouveau mandat sous le signe de la collaboration

Ronald Labrecque

Ronald Labrecque

Photo : Assemblée communautaire fransaskoise (2018)
Le 8 août dernier, les membres de l’Assemblée des député(es) communautaires (ADC) ont annoncé la nomination de Ronald Labrecque au poste de directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF). Monsieur Labrecque avait été nommé directeur général par intérim suite au départ de Dominique Sarny, en avril 2018. L’Eau vive s’est entretenu avec le nouveau directeur général.

EV : Comment se sent le nouveau directeur général suite à cette nomination ?
RL : « Je ressens un soulagement. Vous savez, lorsque nous sommes à un poste intérimaire, nous ne pouvons pas mettre les choses en marche comme on le veut. Maintenant, je pourrai. »

EV : Est-ce que les Fransaskois peuvent s’attendre à des changements ?
RL : « Les statuts et les règlements seront les mêmes. Le mandat ne changera pas. L’ACF continuera à être à l’écoute des Fransaskoises et des Fransaskois. »

EV : Comment envisagez-vous votre relation avec les députés de l’ADC ?
RL : « Le poste de directeur général, c’est en partie un rôle d’opérateur d’une entité politique. Certes, je serai, dans une certaine mesure, la courroie de transmission des décisions politiques, mais j’apporterai aux députés des appuis techniques et mes suggestions quant à l’orientation à prendre sur différents dossiers. J’aurai aussi une certaine latitude, surtout au niveau de la gestion des ressources humaines. Une bonne collaboration est à prévoir, je n’ai aucun doute là-dessus ! »

EV : Qu’est ce que vous apporterez à ce poste, à l’ACF ?
RL : « Je vais apporter mes 18 ans d’expérience à l’ACF ainsi que mon expertise dans le domaine de l’immigration notamment. J’ai aussi la capacité à mettre en place des collaborations et à clarifier les choses, à rassembler les gens. »

EV : Dans le contexte actuel, est-il possible que les députés envisagent des nouvelles élections ?
RL : « Je ne pense pas. La décision appartient aux députés. Nous avons déjà clarifié plusieurs points, notamment en ce qui a trait aux responsabilités sectorielles et aux comités. Pour le reste, ce sont des décisions politiques. »

EV : Quels sont vos projets à court et moyen terme ?
RL : « Faire en sorte que les Fransaskois et les organisations fransaskoises puissent mieux comprendre le nouveau Plan d’action pour les langues officielles et son financement. Nous allons créer des espaces de réflexion pour envisager l’utilisation efficace du financement qui nous parviendra de ce nouveau plan. L’ACF travaillera aussi sur l’élargissement de l’espace francophone par la sensibilisation, la participation et l’information. Bref, c’est le début d’une nouvelle ère ! »

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