Les défis des organismes communautaires fransaskois

SASKATOON - Le Rendez-vous fransaskois reste l’occasion idéale non seulement de se rassembler mais aussi de prendre le pouls de la vitalité des différents organismes fransaskois tant provinciaux que régionaux. Lors de la matinée du dimanche 9 novembre, chacun a ainsi eu l’opportunité de présenter un bilan de ses activités et une perspective sur ses projets. Nous retiendrons ici les seuls bilans, contrastés, présentés par l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et la Fondation fransaskoise.

Nouveau déficit à l’ACF

Au début de la rencontre matinale, Françoise Sigur-Cloutier a commencé par souligner qu’elle avait accepté un nouveau mandat à titre de présidente de l’ACF malgré les défis de la dernière année et a lancé un nouvel appel à l’unité.

Lors de la présentation du rapport financier à la communauté, Francis Potié, directeur général de l’ACF depuis un an, a effectué une critique en demi-teinte de la gestion précédente pour justifier le déficit de 112 021 dollars pour l’exercice se terminant le 31 mars 2014. Selon lui, la découverte de ce déficit, après celui de 16 932 dollars l’année précédente, « était une surprise et on a fait des ajustements aussitôt qu’on a pu ». Il a donné plusieurs exemples d’écarts constatés entre les budgets prévus et la réalité budgétaire réellement constatée. Ainsi, concernant le Programme d’appui aux droits linguistiques (PADL), Francis Potié aurait constaté l’absence de fonds alors que des factures restaient sans remboursement. Dans le même temps, il s’est agi aussi de supprimer plusieurs « mauvaises créances qui trainaient dans les livres ».

Si certains revenus anticipés, notamment de la part de la Direction des affaires francophones, auraient été surévalués, d’autres dépenses auraient été, pour leur part, sous-évaluées notamment concernant les coûts relatifs à la gouvernance de l’ACF, à la table des élus et au paiement des employés. Les participants semblaient satisfaits de ces explications. Ainsi, Éric Lefol, directeur de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS), a relevé : « Vous avez fait un travail excellent. On voit que vous avez suivi ça de très près ». Rappelons que l’ancien directeur de l’ACF, Denis Simard, s’est présenté à titre de député de l’ACF pour la région de Regina. En ballotage avec le député sortant, René Archambault, un tirage au sort devrait prochainement avoir lieu pour déterminer lequel des deux prendra finalement part à la table des élus.

Nouvel élan pour la Fondation fransaskoise

Le capital de la Fondation fransaskoise, qui a presque triplé en six ans, dépasse désormais le million de dollars et permet à l’organisme d’accorder, à nouveau, des fonds. Ainsi, 14 personnes se sont réparties, cette année, plus de 21 000 dollars de bourses tandis que trois organismes se sont partagés près de 18 000 dollars de subventions. Lors du lancement de la campagne de financement d’automne, qui a eu lieu samedi soir, Wilfrid Denis a rappelé : « c’est votre fondation, c’est votre communauté, c’est votre engagement ». La Fondation fransaskoise cherche à récolter 40 000 dollars de dons d’ici la fin de l’année civile. Pour y parvenir, le sociologue, adoubé samedi soir au sein de La Compagnie des Cent-Associés francophones, a souligné l’importance des dons, mais aussi des legs testamentaires. L’organisme a reçu, cette année, son premier legs pour un montant de 50 000 dollars. Le recours à la vingtaine de fonds auxiliaires a également été encouragé pour contribuer au financement de la Fondation fransaskoise. Samedi soir, Bernard Fafard a ainsi présenté le fonds auxiliaire Suzette Boutin-Fafard, du nom de son épouse décédée en août dernier, à l’âge de 33 ans. Ce nouveau fonds vise à perpétuer la mémoire de l’ancienne enseignante de Mgr de Laval en permettant le financement de projets scolaires. Le prochain Francothon aura, pour sa part, lieu le 18 avril 2015.

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