25 juin Politique Renforcer les liens bilingues entre services d'aide à l'établissement La Saskatchewan Association of Immigrant Settlement and Integration Agencies veut renforcer les liens entre anglophones et...
Sitting Bull : sur les pistes d’un guerrier qui cherchait la paix Sitting Bull est un guerrier et dirigeant lakota devenu célèbre à la suite de la défaite de George Custer lors de la bataille...
De jeunes artistes présentent leurs projets numériques Un projet du Conseil culturel fransaskois a permis aux jeunes de 14 à 17 ans de suivre une formation avec des professionnels du secteur du...
Trois artistes posent leur regard sur l’héritage linguistique du colonialisme La conférence en français Les langues dans l’ombre des colonialismes était une initiative du Musée d’art MacKenzie de Regina...
Léguer son histoire, un travail de réminiscence Auteure des livres et du jeu de cartes Léguez votre histoire, l'écrivaine Nancy Mbatika propose des ateliers qui explorent, avec...
17 février 2020 AJEFS 29304 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer