Éducation 27 mai 2021 Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire
25 mai Chronique environnement Saskatchewan, terre d’accueil : pour combien de temps encore ? La Saskatchewan repose sur l'agriculture et les ressources, Est-ce de quoi affronter le futur en toute sérénité ? Des scientifiques se...
Le camping au Canada : un mode de vie devenu loisir Chaque année, des millions de Canadiens fréquentent les terrains de camping. Mais savez-vous pourquoi le camping est devenu si populaire au...
Une tournée ressourçante pour Ponteix Le groupe fransaskois Ponteix est en tournée virtuelle dans l'Ouest et le Nord canadiens, et ce, jusqu'au 29 mai.
Bâtir des ponts en musique avec Marie-Véronique Bourque La flûtiste fransaskoise Marie-Véronique Bourque veut bâtir des ponts dans son nouvel opus Entre Québec et Saskatchewan.
Une histoire d'amour céleste Les habitants de l’hémisphère Nord peuvent profiter de La pluie de météores Êta aquarides jusqu’au 28 mai 2021.
17 février 2020 AJEFS 29333 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer