Cité universitaire francophone 20 mai 2021 Discrimination et intimidation : « L’inaction n’est plus une option ! »
18 mai Politique Une réforme de la loi 101 qui tend la main aux communautés francophones Le ministre du Québec responsable de la langue française a déposé jeudi devant l’Assemblée nationale du Québec le projet de...
Une nouvelle direction générale pour la CAFS Mireille Bizimana est devenue le 27 avril la nouvelle directrice générale de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS)....
« Le Plateau des Prairies », la grande scène portative de l’AJF L’Association jeunesse fransaskoise s’est dotée début mai d’une grande scène portative unique en son genre en Saskatchewan.
Le renard véloce retrouve ses prairies Le plus petit renard d’Amérique du Nord, de la taille d’un gros chat, est un pur habitant des prairies.
Le montage de mouches, un passe-temps à découvrir Les moucheurs cherchent des poissons de plus en plus gros et veulent les attraper avec une mouche qu’ils ont fabriquée eux-mêmes.
17 février 2020 AJEFS 29333 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer