18 décembre La vie des élèves Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours...
Pandémie : cinq artistes fransaskois racontent leur adaptation En cette fin d’année, L’Eau vive relate comment cinq artistes se sont adaptés à la pandémie, entre déceptions et créations.
Liberté d'expression ou liberté de faire taire ? La pandémie n'est pas la seule source de division dans la société canadienne. Les causes légitimes de mécontentement et d'inquiétude sont...
TAO Tel-Aide : venir en aide, un appel à la fois Le Réseau Santé en français de la Saskatchewan a annoncé, le 1er décembre, l’activation de la ligne téléphonique TAO Tel-Aide en...
De nouveaux députés prêts à représenter leur communauté Le 29 novembre, l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) a tenu ses élections générales qui ont lieu tous les trois ans. Parmi...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16465 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer