Tabou No More - Réflexions sur la santé mentale 7 août 2020 Un vrai selfie : une invitation aux jeunes
7 août Cinéma Zinder, à l’aune des oubliés Un Fransaskois filme la dure réalité de sa ville natale au Niger Le Fransaskois d’adoption et réalisateur Ousmane Ilbo a dévoilé le 6 août un documentaire poignant intitulé Zinder, à l’aune des...
Consultation sur les espaces scolaires et communautaires de Regina Quelle forme les espaces scolaires et communautaires prendront-ils dans les années à venir ? C’est la question qu’a posée...
Éemi (re)fait chanter les abeilles L’artiste fransaskoise Émilie Lebel, alias éemi, a mis à profit son confinement en collaborant avec le musicien Lévi Soulodre, lui aussi de...
Santé en français : écarts entre obligations légales et offre active Dans une étude rendue publique en juin 2020, les chercheurs de l'Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques espèrent...
Sénat : Des attentes élevées chez les francophones de l’Ouest Avec 3 sièges vacants pour l'Ouest au Sénat du Canada, l’Assemblée communautaire fransaskoise réitère une demande exprimée depuis...
8 juin 2021 Dominique Liboiron 23209 Société, Voyages, Chroniques, Aventure et plein air Le camping au Canada : un loisir devenu identité Le camping gagne beaucoup en popularité au Canada durant le boom économique de la période qui suit la Deuxième Guerre mondiale. Crédit: Pixel 2013 / Pixaby Lors de la dernière édition d’Aventure et plein air, nous nous sommes lancés dans une découverte de l’histoire de l’une des activités favorites des Canadiens – le camping. Dans cette deuxième partie, explorons comment des facteurs économiques, technologiques et même militaires expliquent pourquoi le camping s’est répandu partout au pays. Avant de poursuivre, il nous faut faire un court résumé de la dernière édition pour nous rafraîchir la mémoire. Le camping existe d’abord au Canada en tant que mode de vie des Autochtones, mais cela cesse au cours des années 1880. Durant la même décennie, le camping devient un loisir qui attire en premier lieu des gens fortunés. Au tournant du siècle, de plus en plus de Canadiens commencent à s’y intéresser. Notre amour du camping s’explique en partie par des plaisirs doux comme rôtir des guimauves ! crédit: Hanna Morris / Unsplash La pauvreté causée par la Grande Dépression limite l’expansion du camping. Mais, à la suite de la Deuxième Guerre mondiale, le Canada et les États-Unis savourent un boom économique. Après 10 ans de dépression et 6 ans de guerre, les Canadiens s’impatientent de jouir de la vie. Ils veulent des vacances et ils ont l’argent pour se les payer. Cet essor permet aux Canadiens d’acheter de nouvelles voitures et de voyager. Du même temps, les chemins s’améliorent et les camps se multiplient. La construction de la Transcanadienne débute en 1950 et des terrains de camping sont construits à des intervalles de 100 miles, ou 160 km. Le camping prend alors une ampleur nationale. À cela il faut ajouter la création du vaste réseau des parcs provinciaux et régionaux à partir des années 1950 qui encourage à son tour l’effervescence de ce loisir. Les Canadiens trouvent des terrains de camping bien aménagés à portée de main. L’industrie des roulottes et des autocaravanes émerge dans les années 1960. Des compagnies telles que Winnebago et Jayco aux États-Unis ou Boler au Canada comptent parmi les pionniers, exploitant un marché en pleine expansion. Les manufacturiers de tentes développent des modèles en nylon durant ces mêmes années. Des tentes qui pèsent et coûtent moins que celles en canevas utilisées autrefois, contribuant ainsi à la popularité du camping. Depuis les années 1980, le réseau de concessionnaires de véhicules récréatifs et le nombre de magasins d’équipement de camping ne cessent de croître. Plus les Canadiens campent, plus ils aiment camper. Conquis par les plaisirs simples du camping, nous avons transformé, été après été, ce loisir d’après-guerre en une tradition. Et cette tradition s’est transformée à son tour en une partie de notre identité nationale. Balises Camping Partager Imprimer