10 janvier Communautaire Revue fransaskoise de l'année 2019 Survol de l'actualité de la communauté fransaskoise en 2019.
Les francophones de Prince Albert se sont rassemblés pour Noël Visitez la galerie de photos des activités de Noël organisées par la Société canadienne-française de Prince Albert et du spectacle Ma...
Le fléché, symbole de chez nous Une ceinture lourde d’histoire Spécialiste incontournable du fléché, Yvette Michelin l’enseigne aux adultes et donne des ateliers aux enfants. Et si c’était sa façon...
Entre la ferme familiale et les mégaexploitations Guy Bouchard possédait déjà une exploitation agricole quand il a choisi de reprendre la ferme de ses beaux-parents afin d’augmenter...
L’apport des immigrants ne peut que grandir Le phénomène de l’immigration n’est pas nouveau. Ce qui est relativement nouveau, c’est la course aux immigrants qui ont des...
17 février 2020 AJEFS 29513 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer