12 décembre Gravelbourg Une première soirée multiculturelle réussie à Gravelbourg GRAVELBOURG - La ville de Gravelbourg, en partenariat avec l’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg et la Communauté des...
Artisans, spectacle et Père Noël étaient au rendez-vous! Salle comble au marché de Noël de Regina REGINA - Une quinzaine d’artisans ont pris part au marché de Noël de l’Association canadienne-française de Régina (ACFR), organisé en...
Un photographe donne vie à la Saskatchewan oubliée En Saskatchewan, nos chemins de campagne mènent tous éventuellement à des endroits intéressants, mais parfois oubliés. Un photographe de...
« Qui perd sa langue perd sa foi » : L’Église a besoin du français pour survivre Nouvelle politique linguistique pour l'église catholique en Saskatchewan Le 20 novembre 2019, une nouvelle politique linguistique pour l’Église catholique en Saskatchewan a été signée. L’objectif à...
Les familles à l’honneur pour Noël à Moose Jaw MOOSE JAW - De nombreuses familles se sont déplacées le vendredi 6 décembre pour la 4e édition du Noël de l’Association communautaire...
17 février 2020 AJEFS 29513 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer