14 mars Politique Un pays, deux présidents Quel avenir pour le Venezuela? On a envie d’être pour Nicolás Maduro juste parce que Donald Trump est contre. Mais plus on cherche à comprendre, plus on découvre...
L’hiboulimique Harfang À force de voir toujours l’herbe plus verte chez le voisin, nous en oublions de regarder ce qui se passe chez nous. Pourtant, nombreux sont...
Rétrospectives de deux des plus grands artistes autochtones des soixante... Exposition de deux grands artistes autochtones à Saskatoon SASKATOON - Les artistes Anichinabés, Rebecca Belmore (1960 -) et Norval Morrisseau (1931-2007) ont marqué à eux deux des générations...
Yassine El Bahlouli annonce sa démission du CA de l'ACFR REGINA - Yassine El Bahlouli a annoncé publiquement qu'il démissionnait du conseil d'administration de l'Association...
Un 10e anniversaire sous le signe des réformes Réforme à la CAFS : légitimité, transparence et engagement REGINA - La Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) célèbre ses dix ans à l’issue d’une crise profonde de son...
8 décembre 2024 Alyssa Parker 2633 Société, Francophonie, Chroniques, Entre hier et aujourd'hui Qui est prêt à aller plus loin ? En 1980, un article publié dans L’Eau vive décrit la venue de Pierre Elliot Trudeau à l’Université de Regina. Le premier ministre de l’époque encourageait alors les Fransaskois à convaincre directement les Québécois du besoin de renouvellement de leurs droits linguistiques. Trudeau expliquait à l’époque que le gouvernement canadien n’était pas la raison de la lenteur des changements constitutionnels : c’était l’opposition du Québec séparatiste. Le premier ministre, en fonction de 1968 à 1984, avait dû réagir aux sentiments séparatistes lors des référendums et de la crise d’octobre 1970. Connu pour ses discours rassembleurs, ses réformes pour une société plus juste et ses politiques bilingues, Trudeau père est une figure politique connue des francophones. Difficile de ne pas le comparer à son successeur. Du père au fils La menace du séparatisme et du nationalisme du Front de libération du Québec (FLQ) était énorme pendant les années 1960, et la reprise de ces mêmes sentiments par la Coalition Avenir Québec (CAQ) et le Bloc québécois persiste. Pierre Trudeau, critique des partis québécois fédéralistes, était passionné par la réforme constitutionnelle et représentait pour beaucoup de Canadiens la justice, la liberté et l’unification. Justin Trudeau, lui, semble avoir moins de sentiments anti-Québec que son père. Quand il a commencé sa carrière politique en 2008 en étant élu au parlement à Papineau, une région du Québec, il a compté sur l’appui électoral des Québécois. Toutefois, depuis son élection, qu’a-t-il fait pour les minorités francophones hors Québec ? Sa campagne électorale de 2021 promettait une augmentation du nombre d’immigrants francophones hors Québec, plus d’argent et une réforme de la Loi sur les langues officielles. Les promesses ont-elles été tenues ? Trudeau senior sera toujours connu pour l’adoption de la Loi sur les langues officielles, pour la Révolution tranquille et le Livre blanc. De son côté, quel héritage Trudeau junior laissera-t-il ? La légalisation de marijuana ? Les impôts de charbon ? Son programme national de garderies ? SNC Lavalin ? We Charity ? La francophonie n’apparaît pas dans cette liste. Il sera intéressant de voir ce que la francophonie hors Québec a à dire au moment des prochaines élections fédérales. Partager Imprimer