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50 ans plus tard : Une histoire intellectuelle de la commission... Le remède pour un Canada malade reste à découvrir La commission Laurendeau-Dunton des années 1960 a tenté de penser le Canada et de panser ses blessures. Mais Pierre Trudeau a écarté le fruit de...
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Un Plan d’action de bon augure Le Plan d’action pour les langues officielles a été finalement dévoilé le 28 mars à Ottawa. Avec 2,7 milliards de dollars prévus pour...
15 mars 2022 Leslie Garrido-Diaz 8022 Arts et culture, Cinéma , Le 7e art Âme noire, un coup de cœur coloré Âme noire est un court métrage québécois sorti en 2001 et réalisé par Martine Chartrand qui utilise la peinture sur verre pour plonger le spectateur au cœur de la culture noire. Je vous explique pourquoi il faut absolument voir ce film d’animation. L’œuvre nous emmène dans le quartier de Saint-Henri à Montréal, en plein hiver, où l’amour d’une grand-mère vient réchauffer le cœur de son petit-fils en lui contant l’histoire des peuples noirs à travers les siècles. Bien que le film soit destiné à la jeunesse, il fait le bonheur des artistes et des amateurs d’histoires, entre douleurs du passé, exclusion, abus de pouvoir, espoir, sacrifices et liberté. Un peu comme on opposerait le blanc au noir, l’artiste et réalisatrice d’origine haïtienne présente les défis et succès vécus par ces peuples en utilisant la dualité et la complémentarité des tons bleutés et des couleurs orangées. Pas étonnant que le film ait remporté l’Ours d’or du court métrage au Festival de Berlin en 2001 quand on voit le travail d'orfèvre réalisé dans la composition de cadre. De tableau en tableau, les images sont saturées de couleur, les peintures s’enchaînent, rendant un fabuleux hommage au genre du film d’animation et au courant impressionniste. Les différentes couches donnent de la texture à cette plaque de verre en deux dimensions, y apportent lumière et profondeur de champ et vie. L’illusion est là, elle est grandiose et d’une énergie créative incroyable. Pas de barrière de la langue, car l’image et le son s’unissent pour établir le dialogue, ouvrant l'accès de l’œuvre à un large public. Le spectateur est apaisé par les sons de la savane, caressé par la douceur du coton, lacéré par les cordages des galères et termine par partager le poids de la canne à sucre et celui des chaînes de l’esclavagisme. L’expérience est immersive, presque sensorielle. Des rythmes ancestraux en passant par les chants gospels jusqu’aux tonalités jazzy, la bande-son nous transporte à un rythme rapide et exaltant à travers des lieux qui ont marqué l’histoire des peuples noirs. I have a dream… La voix de Martin Luther King résonne, sonnant le glas de la soumission. Le film ne dure que dix minutes et on aimerait qu’il dure plus longtemps afin de pouvoir continuer le voyage aux côtés de cet enfant. Un voyage rempli d’originalité et de poésie, d’ici et maintenant. Partager Imprimer