Communautaire 12 décembre 2017 L’employé de l'ACF visé par les accusations d'agression réclame des excuses
12 décembre Politique Bilinguisme des juges à la Cour suprême Le cri de Romeo Saganash sera-t-il entendu ? La francophonie a protesté suivant la défaite écrasante, le 26 octobre, du projet C-203 du député...
La FCFA demande 575 millions $ de plus sur cinq ans La FCFA a publié ses attentes minimales concernant le financement du prochain Plan d'action.
Le numérique, planche de salut des périodiques franco-canadiens ? Un nouveau magazine francophone en milieu minoritaire a vu le jour au Manitoba avec le lancement de la revue Nénuphar et de la revue littéraire en...
Fermeture de CKRP en Alberta Un total de 9 radios communautaires sur 25 en péril François Côté est navré : « C’est difficile à Gravelbourg (Saskatchewan), à...
AGA des Éditions de la nouvelle plume Une maison d’édition en plein essor La seule maison d’édition francophone à l’Ouest de Winnipeg a dressé un bilan positif de l’année...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16635 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer