23 novembre Francophonie Colloque éclectique à La Cité universitaire francophone Le 10 novembre 2017, La Cité universitaire francophone a accueilli un colloque de l’Association canadienne-française pour le...
La 36e édition du Symposium des parents : un succès L'Association des parents fransaskois a organisé son symposium annuel, le 28 octobre dernier.
Une réalisation du projet Mentorat et visibilité du CCF Exposition La vie fragile SASKATOON - Le Conseil culturel fransaskois (CCF) a développé le projet « Mentorat et visibilité des artistes visuels...
Le Refugee Project : sensibiliser les nouveaux arrivants à la présence francophone Une exposition de témoignages intitulée Refugee Project a été présentée dans le cadre de la Semaine...
Un spectacle rempli d’émotions au Rendez-vous fransaskois ! La chanson fransaskoise d’hier à aujourd’hui Le spectacle du Rendez-vous fransaskois à Regina a ému, fait rire et surtout réfléchir sur la diversité de la...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16611 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer