23 novembre Francophonie Colloque éclectique à La Cité universitaire francophone Le 10 novembre 2017, La Cité universitaire francophone a accueilli un colloque de l’Association canadienne-française pour le...
La 36e édition du Symposium des parents : un succès L'Association des parents fransaskois a organisé son symposium annuel, le 28 octobre dernier.
Une réalisation du projet Mentorat et visibilité du CCF Exposition La vie fragile SASKATOON - Le Conseil culturel fransaskois (CCF) a développé le projet « Mentorat et visibilité des artistes visuels...
Le Refugee Project : sensibiliser les nouveaux arrivants à la présence francophone Une exposition de témoignages intitulée Refugee Project a été présentée dans le cadre de la Semaine...
Un spectacle rempli d’émotions au Rendez-vous fransaskois ! La chanson fransaskoise d’hier à aujourd’hui Le spectacle du Rendez-vous fransaskois à Regina a ému, fait rire et surtout réfléchir sur la diversité de la...
17 février 2020 AJEFS 29559 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer