4 septembre Jeunesse Deux jeunes participants s’engagent à promouvoir la francophonie en Saskatchewan La Saskatchewan représentée au Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques Cette année, deux jeunes Fransaskois, Jacqueline Sirois de Saskatoon et Christian Mbanza de Regina, ont eu l’occasion de participer...
Soleil Leclaire à "Jamais trop tôt" Soleil Leclaire, de Gravelbourg, a interprété une chanson à Granby dans le cadre de Jamais trop tôt à Granby.
Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement» André Denis, ancien président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), affirme avoir démissionné de son poste de...
AGA de l’ACFG: Surplus, réparations, célébration et nouvelle direction communautaire GRAVELBOURG - L’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg (ACFG) a tenu son assemblée générale annuelle...
Les gestes AÉRIE Gestes de base des secouristes en santé mentale « AÉRIE » c'est l’acronyme pour les gestes de base utilisés par les secouristes en santé...
17 février 2020 AJEFS 29477 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer