1 septembre Littérature Une expérience enrichissante Retraite des écrivains fransaskois 2016 MUENSTER - La quatrième édition de la Retraite des écrivains fransaskois a eu lieu à l'abbaye de Muenster (SK) du 18 au 20 août 2016.
Soirée de lancement du Webzine culturel fransaskois Le retour du Fransasquatch Une trentaine de personnes étaient présentes au relancement du Fransasquatch ce vendredi 12 août dans les locaux...
Saskatchewan: le premier ministre Brad Wall remanie son cabinet Six ministres de la Saskatchewan accèdent à un nouveau poste tandis que quatre nouveaux visages entrent au cabinet dans le cadre du...
Une tournée européenne fructueuse pour Annette Campagne L'auteure-compositeur fransaskoise Annette Campagne est partie en tournée en France, en Allemagne et aux Pays-Bas en compagnie de J.J....
André Mercure : le caractère et la conviction L’histoire est une suite d’événements, de lieux et de personnages, un peu comme une pièce de théâtre...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16531 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer