5 octobre Arts et culture Être ou ne pas être (protégé) ? La culture à l’ère numérique Les 10 000 participants aux pré-consultations sur la politique culturelle ont identifié deux priorités : la visibilité...
Tabou, No More: parler ouvertement de la santé mentale Pourquoi vouloir à tout prix démanteler le tabou autour de la santé mentale, faire face à cet éléphant...
Rentrée parlementaire et francophonie Les couloirs du Parlement, déserts depuis la relâche estivale, reprennent vie cette semaine. Ainsi s’ouvre un nouveau chapitre...
Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement? Trois organismes ont réclamé mi-septembre la modernisation des ententes nationales en éducation qui lient le...
"Comment ai-je bien pu me rendre ici?" - Marie-France Kenny L'autre soir, alors que je repensais à ma merveilleuse journée après avoir reçu la distinction de l’Ordre des...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16533 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer