Prince Albert 11 novembre 2015 La bibliothèque municipale de Prince Albert poursuit son ouverture francophone Pour la deuxième année consécutive, la bibliothèque municipale John M. Cuelenaere s’associe aux activités francophones proposées par la Société canadienne-française de Prince Albert (SCFPA). À Prince Albert, la bibliothèque municipale s’identifie comme un service public ouvert à toutes...
11 novembre Arts et culture La Raquette à claquettes, 20 ans de diversité et de grivoiserie Après son traditionnel banquet, samedi à Regina, le Rendez-vous fransaskois a accueilli sur scène le groupe La Raquette...
Les Fous du roi, lorsque l’histoire rencontre la fiction La pièce Les Fous du roi du Théâtre Oskana a été présentée quatre fois du 5 au 8 novembre dernier....
Les toiles de Pellan retrouvent leur place d'origine aux Affaires étrangères Les deux toiles du peintre québécois Alfred Pellan qui avaient été détrônées en 2011par un...
Calgary deviendra-t-elle une ville bilingue? CALGARY - Le conseiller municipal de Calgary, Brian Pincott, a affirmé sa volonté, lors de son passage à Québec pour...
Marie-Claude Bibeau est nommée ministre du Développement international et de... Patrimoine et Langues officielles : Mélanie Joly succède à Shelly Glover OTTAWA – Le hasard fait parfois bien les choses. Le premier ministre canadien nouvellement élu, Justin Trudeau, a...
17 février 2020 AJEFS 29377 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer