5 juin North Battleford J’ai goûté la beauté, les beautés, la bonté du monde ! Festival A Taste of Culture à North Battleford NORTH BATTLEFORD - North Battleford s’est animée « culture internationale » et ce, sous des allures printanières,...
Parler franglais: entre ingéniosité et insécurité Notre avenir sera-t-il franglais? Cinq chercheurs débattent de l’enjeu dans l’édition courante de la revue...
“Personne n’est mieux qualifié qu’un artiste pour parler des artistes” -... Le front des artistes en rencontre à Saskatoon SASKATOON - Le front des artistes a fait le bilan d’une année marquée par un passage à la Cour suprême qui a...
Étienne Fletcher et son guitariste ont fait dégourdir les jambes La FFS termine sa saison des Cabaret sur une note envoûtante SASKATOON - Le dernier Cabaret du Relais de Saskatoon nous a fait vibrer de bonheur. Ce soir là - samedi le 30 mai dernier - la magie...
Première soirée Paroles et musique à Regina Faire revivre les boîtes à chansons au Bistro du Carrefour des plaines REGINA - Michel Lalonde a faire revivre l'atmosphère des boîtes à chanson en y réunissant sur scène...
17 février 2020 AJEFS 29304 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer