Bellevue 26 mars 2015 Deux organismes fransaskois reçoivent une aide de Financement agricole Canada Cette année neuf projets ont reçu une aide financière dans des communautés de langue officielle en situation minoritaire situées aux quatre coins du pays. Deux de ces projets sont en Saskatchewan.
26 mars Éducation Le Grand Quiz, un jack pot pour la communauté ? Réflexion d'un lectrice sur la formule du Grand Quiz qui a remplacé la Grande dictée.
Tournée printanière du Salon du livre de la Bouquinerie Gravel Le Salon du livre de la Bouquinerie Gravel était de passe à Regina à l'occasion de sa tournée printanière.
Rencontre des radios communautaires à Plamondon Le conseil d’administration de l’Alliance des radios communautaires de l’Ouest et des Territoires (ARCOT) s’est...
Un dur coup pour la production régionale Élimination des quotas de contenu télévisuel canadien En éliminant les quotas de contenu canadien à la télé durant la journée, le CRTC semble retirer son appui...
Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF En marge de son congrès annuel, l’Association locale des enseignantes et enseignants fransaskois (ALEF) a honoré diverses...
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 38772 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer