12 mars Francophonie Rendez-vous de la Francophonie 2015, on se rassemble dans la joie! Organisés depuis 2005 par la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures (FCDC), les Rendez-vous de la Francophonie tiennent leur...
Karlyn Séïde s’expose au Relais Ce n’est pas une faute de frappe : non seulement l’aquarelliste Karlyn Séïde expose ses œuvres au Relais...
Un projet novateur à Debden et Prince Albert Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion PRINCE ALBERT - La commission scolaire Saskatchewan Rivers Public School Division, située à Prince Albert, accueille un tout...
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont...
Une réflexion sur le suicide et le deuil La communauté de Domremy et Bellevue vit un grand deuil: le décès de Jordan Philibert est très triste et...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16336 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer