Prince Albert 5 mars 2015 Randonnée en raquettes pour une classe de 3e année de l'École Valois de Prince Albert PRINCE ALBERT - Quel cours d’éducation physique peut-on proposer à une classe de 3e année lorsque la neige est abondante et molle? Une randonnée en raquettes bien sûr, dans le magnifique parc de Little Red River.
5 mars Politique "J'ai fait ce que j'ai pu." Maria Chaput recourt à Graham Fraser dans le dossier du Fonds pour les journaux communautaires La lutte de trois ans de la sénatrice manitobaine Maria Chaput, pour corriger les défaillances du programme fédéral...
L’intimidation dans la cour des grands Lorsqu’on parle d’intimidation, on pense aussitôt à une cour d’école ou au harcèlement qui...
Le camp KINASAO : petit bijou méconnu de Chistopher Lake C’est un dimanche matin, vous sortez du lit après une bonne nuit de sommeil. Vous vous rendez compte qu’il fait beau. Vos...
Un voyage mémorable avec Air Canada Voyager avec Air Canada peut être toute une aventure. C’est ce que j’ai vécu dernièrement. Je devais assister...
5 à 7 familial au Relais : on troque ses trucs! SASKATOON - Le vendredi soir, le Relais est d’ordinaire le royaume de la poutine et de la bonne bière. Mais à l’occasion...
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 38765 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer