Communication 5 mars 2015 L’APF appuie la plainte déposée devant le Commissaire aux langues officielles par la sénatrice Maria Chaput L’Association de la presse francophone (APF) appuie la plainte déposée cette semaine devant le Commissaire aux langues officielles par la sénatrice Maria Chaput au sujet du non-respect de la Partie VII de la Loi sur les langues officielles par le Fonds du Canada pour les périodiques.
5 mars Femmes Le féminisme ne s’est pas fait en un jour Je parle de féminisme avec une connaissance. On ne s’entend pas. Pour certains, le féminisme a ses dérives, mais pour...
Nouveaux parcmètres à Saskatoon : une façon différente d’acheter du temps! De nouveaux parcmètres électroniques fleurissent partout au centre-ville en remplacement des vieilles machines à...
Visite au Carrefour Horizons Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de...
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de...
Les voix de la relève autochtone au Storytellers Festival Regina a vécu une semaine dynamique alors que plusieurs événements ont eu lieu au Artful Dodger Café, dans le cadre du...
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 38765 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer