Économie 20 novembre 2014 Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill Orchards reçoit le prix « entreprise de transformation ».
20 novembre Littérature Un nouveau livre de l'auteure manitobaine Annette Saint-Pierre Le fils de Louis Riel : une vie au ras des pâquerettes... dans la plus grande obscurité La vie et les écrits de Louis Riel, chef métis et père du Manitoba, sont bien connus. La vie de son dernier descendant, Jean Riel, est trop...
L'immigration vue de l'intérieur: de l'importance du travail Chez-moi, j’étais quelqu’un. Ici je ne suis personne. Toute ma vie j’ai travaillé, j’ai toujours fait vivre ma famille....
Grâce à la communauté fransaskoise j’ai pu garder mon français Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask Cette année, le prix Alpha Sask récompensait un texte répondant à la thématique Pourquoi avez-vous...
Robert Latimer : Entre légalité et justice Il semble que notre système judiciaire soit moins tolérant envers le meurtre par compassion qu'envers le meurtre par vengeance....
Francotronik vol.2 : Quand la musique fusionne les cultures REGINA - C’est le 15 novembre dernier qu’a eu lieu la 2e édition du Francotronik. La soirée, organisée par Shawn...
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 38656 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer