20 novembre Petite enfance Des activités ludiques... en français! Parents et petits à Prince Albert Si vous vous promenez du côté de la bibliothèque John M. Cuelenaere à Prince Albert, le samedi matin vers 10 h, vous...
« Bouffe » Une comédie qui rassasie SASKATOON - Passionnés de cuisine, les chefs Bazil et Mortadel nous ont bien fait rire, et réfléchir, avec leur jeu...
Quelques anecdotes sur la guerre de 14-18 « C'est une victoire, parce que j'en suis sorti vivant » Roland Dorgelès (1885-1973), Les Croix de bois (1919) Tous connaissent la Première Guerre mondiale. À chaque année, on fait honneur aux millions de soldats de toutes origines qui ont sacrifié leur vie...
Retour sur l'entrée en guerre du Canada Enrôlez-vous, qu'ils disaient! Le dominion du Canada et la colonie de Terre-Neuve entrent en guerre le 4 août 1914, par obligation pour la métropole britannique. Ils...
Consultation avec Radio-Canada : La communauté a besoin de son diffuseur public, et vice-versa En marge du Rendez-Vous fransaskois, une consultation avec Radio-Canada a été organisée afin d’exposer les orientations...
2 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 38656 Archives, 2019, Communautaire, Regina, Autochtones / Métis, Mon métier, ma passion Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition Gens d'ici Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada Photo: Frédéric Dupré (2019) REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province. Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. » Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu. En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan. Balises Gens d'iciVincent Collette Partager Imprimer