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Être francophone en 2025 : toujours un effort
Michel Vézina 2076

Être francophone en 2025 : toujours un effort

Mars est le mois de la Francophonie. C’est le moment de l’année pour célébrer notre langue, notre culture en français. C’est un moment pour se sentir fier de ce que l’on est. Et tant mieux !

Au quotidien, ce n’est pas si simple d’être francophone, d’être fransaskois et d’être toutes ces autres dénominations que nous utilisons au Canada pour nous identifier.

Si on retourne en arrière, les francophones que l’on a aussi appelés « Canadiens » et « Canadiens français » vivaient dans des communautés relativement tissées serrées. 

On y naissait, on s’y mariait, on y avait des enfants, on y étudiait, on y travaillait (très souvent dans l’agriculture) et on y mourait. Si on voulait aller plus loin, on devait quitter la communauté.

Mais un jour le monde a changé.

Les transports sont devenus plus faciles entre les communautés, les communications se sont développées à un rythme fulgurant (télévision, internet, médias sociaux, intelligence artificielle), des gens sont venus de toutes les régions du monde, l’exogamie (l’union entre francophones et anglophones) a pris de l’ampleur, beaucoup de francophones ont quitté leur province pour étudier ailleurs.

Ainsi se sont créées diverses diasporas un peu partout au pays et sur la planète, entraînant une globalisation de la francophonie.

Et pendant tout ce temps, des changements d’un autre ordre se sont produits : la Constitution rapatriée du Canada a prévu des droits en éducation (art. 23), un réseau d’associations de toutes sortes s’est développé pour répondre aux besoins d’une population francophone assoiffée de services dans sa langue, les tribunaux ont servi de leviers pour l’obtention et la garantie de droits.

Au jour le jour, ce n’est cependant pas aussi évident de vivre sa vie en français. Si certains coins du pays ont une masse démographique plus importante, d’autres sont au régime minceur. L’immigration joue un rôle de plus en plus nécessaire au maintien du poids démographique de notre population francophone.

Mais il est possible d’y arriver. Avoir des livres en français, en papier ou virtuel, est très facile aujourd’hui. On peut voir un bon spectacle avec des artistes francophones via les organismes culturels.

Et il y a des événements organisés par les regroupements communautaires : carnavals d’hiver, fêtes des moissons, Saint-Jean-Baptiste, Festival fransaskois, Franco-Fièvre, levées du drapeau fransaskois…

Si on est pratiquant, plusieurs églises offrent des services en français. On a un bon réseau d’écoles fransaskoises, de centres de la petite enfance et un développement de plus en plus accru au niveau postsecondaire collégial et universitaire. Sans oublier tous les programmes d’immersion.

Être malade en français, c’est plus compliqué. Travailler en français, ça demeure possible. Communiquer en français avec nos gouvernements, ce n’est pas impossible.

Être francophone, être fransaskois, ça demandera toujours un effort.

La progression des services est lente mais continue. De plus en plus de jeunes finissent leurs études en tant que fiers francophones. Même s’ils ne s’établissent pas chez nous, ils propagent leur francophonie dans leur nouveau milieu de vie. Et parfois, ils reviennent ! Et d’autres francophones viennent à leur tour enrichir notre communauté.

La francophonie, en 2025, c’est une communauté vivante, dynamique qui repose sur l’apport, même le plus petit, de chacun de ses membres.

Vive le mois de la Francophonie ! Vive la francophonie ! Vive la communauté fransaskoise !

 

 

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