Close

Actualité de l'Eau vive

Droits ancestraux des autochtones

L’obligation de consulter est immédiate

Droits ancestraux des autochtones

La Cour suprême du Canada vient alourdir le fardeau des gouvernements et des entreprises dans l’exploitation des ressources sur les...
Fête du Canada

Fête du Canada

En ce 1er juillet 2014, le temps était de la partie, alors que depuis plusieurs semaines le ciel était gris et humide. Des pluies...
Ensemble on va plus loin...

Notes et réflexions de Zoé Fortier sur le Forum des jeunes ambassadeurs de...

Ensemble on va plus loin...

Un discours d’ouverture est prononcé par M. Serge Bouchard, anthropologue Québécois, conférencier et animateur...
Première453454455456458460461462Dernière
«janvier 2025»
dim.lun.mar.mer.jeu.ven.sam.
2930311234
567891011
12131415161718
19202122232425
2627282930311
2345678

Le Fil fransaskois

Qui est prêt à aller plus loin ?
Alyssa Parker 1929

Qui est prêt à aller plus loin ?

En 1980, un article publié dans L’Eau vive décrit la venue de Pierre Elliot Trudeau à l’Université de Regina. Le premier ministre de l’époque encourageait alors les Fransaskois à convaincre directement les Québécois du besoin de renouvellement de leurs droits linguistiques.

Trudeau expliquait à l’époque que le gouvernement canadien n’était pas la raison de la lenteur des changements constitutionnels : c’était l’opposition du Québec séparatiste.

Le premier ministre, en fonction de 1968 à 1984, avait dû réagir aux sentiments séparatistes lors des référendums et de la crise d’octobre 1970.

Connu pour ses discours rassembleurs, ses réformes pour une société plus juste et ses politiques bilingues, Trudeau père est une figure politique connue des francophones. Difficile de ne pas le comparer à son successeur.

Du père au fils

La menace du séparatisme et du nationalisme du Front de libération du Québec (FLQ) était énorme pendant les années 1960, et la reprise de ces mêmes sentiments par la Coalition Avenir Québec (CAQ) et le Bloc québécois persiste.

Pierre Trudeau, critique des partis québécois fédéralistes, était passionné par la réforme constitutionnelle et représentait pour beaucoup de Canadiens la justice, la liberté et l’unification.

Justin Trudeau, lui, semble avoir moins de sentiments anti-Québec que son père. Quand il a commencé sa carrière politique en 2008 en étant élu au parlement à Papineau, une région du Québec, il a compté sur l’appui électoral des Québécois.

Toutefois, depuis son élection, qu’a-t-il fait pour les minorités francophones hors Québec ?

Sa campagne électorale de 2021 promettait une augmentation du nombre d’immigrants francophones hors Québec, plus d’argent et une réforme de la Loi sur les langues officielles. Les promesses ont-elles été tenues ?

Trudeau senior sera toujours connu pour l’adoption de la Loi sur les langues officielles, pour la Révolution tranquille et le Livre blanc. De son côté, quel héritage Trudeau junior laissera-t-il ?

La légalisation de marijuana ? Les impôts de charbon ? Son programme national de garderies ? SNC Lavalin ? We Charity ? La francophonie n’apparaît pas dans cette liste.

Il sera intéressant de voir ce que la francophonie hors Québec a à dire au moment des prochaines élections fédérales.

Partager

Imprimer
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialitéCopyright 2025 Coopérative des publications fransaskoises
Back To Top